La période de déclaration prendra fin ce jeudi dans certains départements. Et il ne reste plus beaucoup de temps ailleurs pour satisfaire à ses obligations fiscales.
Si vous résidez dans un département numéroté de 1 à 19, il ne vous reste guère de temps pour procéder à votre déclaration de revenus. Vous devrez en effet avoir répondu à l’administration avant ce jeudi 22 mai à minuit.
Pour les rares personnes déclarant encore sur papier, le délai est encore plus court, les documents devant être envoyés jusqu’au 20 mai inclus (le cachet de la poste faisant foi).
Gare aux pénalités
Déclarer après la limite imposée par l’administration n’a en tout cas rien d’anodin. Le contribuable s’expose en effet à une majoration de son impôt d’au moins 10%, la pénalité pouvant grimper à 40% en l’absence de réponse après une mise en demeure.
Même s’il leur reste trois jours pour valider leur déclaration en ligne, les habitants des premiers départements ont tout intérêt à ne pas attendre le dernier moment, la précipitation des retardataires pouvant créer un engorgement des serveurs de l’administration avec à la clé des difficultés à charger les pages.
Si vous n’êtes pas encore passé à l’acte et que vous tardez en raison d’un doute sur la manière de déclarer une ligne de revenu ou de dépense, sachez que Le Revenu met à votre disposition un guide fiscal complet pour être certain de ne faire aucune erreur et de ne pas payer un surplus d’impôt inutile.
Ne jamais attendre le dernier moment
Les contribuables des autres départements ont quant à eux un peu plus temps, l’échéance étant fixée au 29 mai pour les départements 20 à 54 et au 5 juin pour les suivants.
Toutefois, il est là aussi conseillé de ne pas attendre le dernier moment pour agir. Ce temps résiduel peut en effet être mis à profit pour commencer à collecter les données et documents nécessaires, la déclaration préremplie pouvant comporter des erreurs.
Il peut également se révéler utile de prendre le temps de la réflexion entre les options proposées. Cela peut concerner le rattachement ou non d’un enfant majeur tout comme la déduction des frais professionnels (au réel ou au forfait).
Enfin, il ne faut pas oublier qu’une préparation anticipée de sa déclaration permet de faire des simulations en amont de la validation. L’administration propose à cet effet un simulateur en ligne pour estimer son impôt.
Source : Olivier Decarre, Le Revenu